Le livre peut être commandé chez l’éditeur : http://www.lafeuilledethe.com/oeuvres/cest-la-terre-qui-marche-sous-mes-pas/

A figuré sur la liste de sélection du Prix Mallarmé.

 

Poème qui donne le titre au livre :

 

C’est la terre qui marche sous mes pas et qui frémit de tout son corps, qui mesure le temps qui me sépare de la forêt, puis de la mort.

Mes lèvres tremblent au premier contact avec la lumière, fait bouger le chemin qui s’effrite et qui roule, grain à grain, sous les hautes herbes.

Le vide, échoué, recueille tes plaintes et les répète en écho,

tandis que j’avance à ta rencontre, sans jamais parvenir jusqu’à toi,

les poings serrés contre mes yeux.

 

Article de Murielle Compère-Demarcy :

https://www.lacauselitteraire.fr/c-est-la-terre-qui-marche-sous-mes-pas-colette-klein-par-murielle-compere-demarcy

 

Article d’Hédi Bouraoui paru au Canada :

https://cmc.journals.yorku.ca/index.php/cmc/article/view/40393/36397

 

De nombreuses réactions très positives

(Voir extraits ci-dessous des messages reçus) :

 

Evelyne MOLES :

J’ai aimé « C’est la terre qui marche sous mes pas »  – première fois que je lis un recueil de Colette Klein. 

 

« Les branchages que le vent désaccorde »,

 

 

« Il feuillette en secret l’herbier

où sont collés des bribes de vies »

 

 

« Chaque scarification calligraphie

le fil barbelé de la mémoire »

 

 

« Des bribes de vie éclatent chaque fois que se brise un verre 

à la verticale du cri. Sans que l’on sache si le vent et le vin qui se 

mélangent, signent le commencement ou la fin du voyage. 

 

La solitude, dit-il, dénature les couleurs et les fenêtres ne sont

jamais aussi bien fermées qu’à l’approche de l’hiver. »

 

Moi qui le plus souvent me débats dans une profusion de métaphores, je me demande   c o m m e n t   on peut, à la fois, atteindre à tant de force et de limpidité. Et j’ai apprécié que le poème sache regarder la merveille sans oublier la mort, sache regarder la mort sans oublier la merveille.

 

Tina SCHAEFER sur Facebook :

En pleine lecture… un véritable bijou !

 

Mireille FARGIER-CARUSO Mail du 13 juin 2019 :

 

Lu et relu ton livre “dense”… alors, quelques mots me sont venus :

Tu exprimes ici avec force  le grand vide de l’absence.

(…)

Le poème ici incarne la force de continuer malgré …

malgré la perte, malgré l’absurde, malgré la finitude, notre tragédie .Seule la mémoire, le refus de l’oubli et , en cela, oui, l’écriture , permet de tracer un chemin .

Mais on ne peut rien contre cette réalité : la terre marche bien “sous nos pas”…

 

Danièle CORRE :

Merci pour ce beau recueil de La feuille de thé né d’une vérité intérieure et non factice comme on a pu en lire récemment… Tout en constatant que « L’écume ne sait pas encore/que le monde s’effondrera/demain », je suis heureuse de lire aussi lumière et présence de la beauté du monde quand nul ne le saccage. J’aime beaucoup de très nombreuses pages dont celle-ci: «  C’est l’arbre qui se souvient… qui renonce aux larmes/parce que la pluie/plus forte que le vent/brille avec elles/de tant de sel/offert à la beauté. » Je me sens accordée à toi. Cela me remplit de joie, me redonne de l’énergie…

 

MORIN Evelyne  :

Ton livre est très beau, ardent.

Ta poésie est mue par une force – une détermination – sombre et lumineuse.

On sent la présence absence des morts, qui sont à la fois liens et racines où s’origine la vie.

Il y a le feu et la cendre, la pierre et le vent ; la marche, vers ?

Ce qui donne aussi sa force à ton livre, c’est la construction, avec Ce que dit la pierre et Ce qui reste de folie, conçus comme des cycles, seuls numérotés, qui encadrent les autres ensembles.

 

 Sylvestre CLANCIER : 

J’ai lu ton livre hier au soir et je l’ai profondément aimé. C’est très beau. Grave, juste et sensible comme l’est la vraie poésie.

 

Michel PASSELERGUIE : Lettre du 16 juin 2019

C’est la terre qui marche sous mes pas… Un livre de toute beauté, et surtout porteur d’une force intérieure qui suscite d’emblée l’émotion, sans que jamais l’écriture ne se soit abandonnée à quelque formule facile. De plus, un ouvrage très composé.

Le titre nous conduite au cœur du livre, à ce triptyque dédié à Pierre, suivi d’autres poèmes « que me dicte l’absence ». Des textes poignants, d’autant plus que le poème n’use que de mots très simples. Pas de terme rare. La rareté est ailleurs : dans la justesse du ton et la sûreté des images….

L’essentiel demeurant d’émotion qui naît de ces poèmes, tout à la fois ouvragés et spontanément jaillis dans le terreau du silence … (c’est du moins le sentiment qu’on peut avoir).

 

Jean-Louis BERNARD :

Les hommes oublient qu’ils marchent sur du feu / qu’ils piétinent leurs ancêtres, dit Colette Klein. Et elle-même, que sont ses pas ?  Marche-quête (« telle est ma quête / suivre l’étoile » disait le grand Jacques) ? Marche-requête (à l’invisible, à l’indicible, sur les traces desquels on se lance en sachant à l’avance qu’on ne le touchera jamais, mais avoir l’espoir que, côtoyés, ils nous appuieront dans notre « marche à nous-mêmes ») ?

Il s’agit en tout cas ici d’une randonnée dans l’intime  de la beauté, d’une migration à la fois vers l’ombre et la lumière, la cime et le gouffre…

 

Monique W. LABIDOIRE :

 

Dans ce nouveau recueil, Colette Klein avance dans le territoire poétique avec une détermination toujours plus visible et de nouvelles colorations qui semblent intégrer physiquement ses paysages. Sans se détourner d’une mémoire active ou les liens passés sont toujours noués au poème, il y a dans les deux premières séries du recueil comme une tentative de vivre intensément l’écriture au présent et d’accepter les vieilles nostalgies — toujours en veille —  comme ferments d’une voix apaisée. Non pas que la douleur ait totalement disparu, elle est toujours là, dans les poèmes d’absence et de mort ; sinon acceptée, elle fait partie intégrante du vivant.

 

… Mais écrire est pour Colette Klein une des meilleures façons de chanter le monde et de le regarder : 

Quand on connaît un tant soit peu le parcours de Colette, on ne peut imaginer un instant que son poème ne soit empreint d’absence et de mort. Mais l’acceptation que je soulignais plus haut renvoie à une lecture plus apaisée qui nous renforce dans nos convictions intimes, à dire que partager avec ceux qui vivent le poème, le lisent, l’écrivent, le transmettent peut éclairer quelques instants à saisir au vol mais en déployant grand nos ailes.

 

Thierry-Pierre CLÉMENT :

 

À propos de recueil, j’ai lu et relu le tien, C’est la terre qui marche sous mes pas. Très très beau recueil, plein de questionnements sensibles et d’invitations à goûter le moment présent… Que savons-nous de la vie, sinon qu’elle est magnifique et douloureuse à la fois, et nous file entre les doigts ? Les images de tes poèmes sont très belles et emportent l’imaginaire vers d’autres espaces. La nature est omniprésente et ses fils entrelacés tissent la trame de tes mots (j’aime beaucoup, par exemple – parmi bien d’autres -, ton poème de la page 27). Tes poèmes dédiés à Pierre Esperbé sont pleins d’émotion sensible, vive ou contenue selon les moments (comme les vagues des jours…). Il me semble que ta poésie respire une certaine façon d’être au monde, dans laquelle un sentiment de solitude incline à un regard plus aigu, plus pénétrant – comme une sorte de distance qui, paradoxalement, permet une présence plus forte…

Oui, […] avec le poème / dire et redire ce que le feu / donne à la pierre / mais également ce qu’il donne à la terre / après larmes et soupirs / germes de jonquilles et de rires éphémères. Merci pour cette belle poésie !